C’est en pariant sur l’expérimentation collective – que permet la création artistique contemporaine – que nous souhaitons penser durablement toutes les sortes de transitions (sociale, écologique, alimentaire, agro-écologique, agricole).
Il est urgent – non de s’adapter à un monde malade – mais de composer avec les restes d’une société, sur les ruines de notre monde afin de concevoir un monde plus habitable.
Pour se faire l’association Composer développe un programme de résidence croisée entre artistes et chercheurs avec un fil conducteur discuté et déterminé chaque année par les membres de l’association.
Afin de proposer de nouvelles formes de vies sociales où le commun refait surface, la maison Composer se propose d’inviter toutes celles et tous ceux qui sont intéressés à travailler autour de problématiques liées à l’évolution du climat, aux imaginaires à renouveler, à nos manières d’agir au quotidien.
Si nous partons du postulat qu’il est nécessaire de tenter de co-construire un monde commun, alors l’opportunité d’identifier un problème public en allant à la rencontre des territoires permet de comprendre quels sont les imaginaires en place et ceux qu’il est nécessaire de réinstaurer. C’est en partant d’actions questionnant comment «faire commun» que nous agirons depuis l’art et la recherche en vue d’impacter, par nos actions collectives, nos manières d’habiter le monde.