Programme

"Parcours Starter" 2025-2026 - La culture s’invite au collège

OBJECTIFS
Permettre à des collégiens de découvrir la réalité d’un travail de création artistique notamment au travers d’un temps de pratique encadré par des artistes engagés dans des actions de création.
Valoriser des compétences extra-scolaires, en particulier chez les élèves en difficulté. Ouvrir les collèges à la diversité des expressions artistiques et culturelles : théâtre, danse, musique, littérature, arts du cirque, cinéma, photographie, arts plastiques et visuels…
Inviter à la découverte et à la fréquentation des lieux de création et de diffusion artistique.
Contribuer à l'égal accès pour tous à l’art et à la culture sur l'ensemble du territoire départemental.

CADRE GÉNÉRAL

Chaque projet est conçu par un artiste ou une équipe artistique en situation de création en réponse à l’appel à projets lancé par le Département. Il offre une immersion dans l’univers de l’artiste et ne se limite pas à un atelier de pratique artistique. Les enseignants doivent respecter l'essence du projet artistique qu'ils ont souhaité accueillir.

Les parcours starter peuvent, dès leur création, être coconstruits avec une équipe pédagogique.
Cette coconstruction ne garantit pas la sélection d'un projet, ni même sa localisation.

Les projets retenus et non coconstruits seront proposés à tous les collèges de la Côte-d’Or, publics et privés. Un collège peut accueillir au maximum deux projets par année scolaire.

La répartition des parcours starter au sein des collèges est arbitrée par le Département. Les classes qui ne bénéficient pas d'horaires aménagés (CHAP, CHAT, CHAM et CHAD) ni d'option artistique sont considérées comme prioritaires.

Un projet est mené au bénéfice d'une seule classe, sur le temps scolaire, avec, si besoin, un aménagement spécifique de l'emploi du temps des collégiens établi en concertation avec le chef d'établissement.

Le projet doit concourir au parcours d’éducation artistique et culturel de l’élève. Un parcours starter peut être associé à d’autres projets d’éducation artistique, notamment ceux s’inscrivant dans le cadre des contrats locaux d’éducation artistique (CLEA).

Les exploitations pédagogiques sont proposées par l'équipe enseignante sur la base du projet artistique et en lien avec la démarche de création de l’intervenant.

DÉROULEMENT DU PROJET

Le collège et l’équipe artistique s'engagent à participer à toute réunion nécessaire à la définition, la mise en œuvre et l'évaluation du projet.

Avant toute mise en œuvre d’un projet « parcours starter », les modalités de celle-ci doivent être définies au cours d’une réunion de calage tenue au collège avec le chef d’établissement, l’équipe pédagogique, l’équipe artistique, l’agent du service Culture du Conseil Départemental en charge du suivi du projet et, dans la mesure du possible, la chargée de mission art et culture (DRAEAAC) auprès de la Directrice des services départementaux de l’Éducation nationale.

Un Parcours Starter doit comprendre 15h minimum d’intervention artistique face aux collégiens pour chaque élève participant ;
Une seule classe mène le parcours, mais un rayonnement du projet est souhaité auprès des autres élèves (par exemple lors de la restitution des travaux réalisés ou par une exposition ou représentation commentée des œuvres de l’artiste dans le collège…) ;
La mise en œuvre est portée par un groupe pédagogique avec un(e) professeur(e) référent(e) comme interlocuteur privilégié auprès des intervenants artistiques et des différents partenaires.
La présence d’un enseignant au moins est obligatoire lors de toute intervention auprès des élèves avec une collaboration entre cet enseignant et l’intervenant artistique.
Le parcours starter repose sur trois volets :
1- un temps important de pratique artistique par les collégiens avec l’artiste
Ce temps constitue l'essentiel du projet ; il permet une production qui donne généralement lieu à une restitution ;
2- un temps de médiation à l’œuvre
Par exemple un « atelier du regard » réalisé par l’artiste pour présenter sa démarche de création
3- un temps souhaité de rencontre avec l’œuvre, si possible en lien avec le travail de l'artiste intervenant
Par exemple assister à une représentation ou visiter une exposition
Le collège et l'équipe artistique s'engagent à informer systématiquement et sans délai le Département
(Service culture) et le Rectorat (Délégation régionale académique à l’éducation artistique et culturelle) de toute difficulté rencontrée dans la mise en œuvre du projet.

FINANCEMENT
SUBVENTION DU DÉPARTEMENT
Une subvention est attribuée par la Commission Permanente de l’Assemblée Départementale aux porteurs des parcours starter retenus. Le montant de cette subvention, d’un maximum de 3 000 € par projet, est fonction des crédits inscrits par l’Assemblée Départementale.
Cette subvention couvre les frais du porteur de projet pour :
o sa participation à la réunion de calage du projet avec l'équipe pédagogique ;
o son temps de présence devant les collégiens ;
o ses déplacements dans le cadre du projet ;
o les éventuels matériaux particuliers nécessaires au projet présenté ;
o les autres frais divers mentionnés dans le budget du projet.

AUTRES FINANCEMENTS
Le budget prévisionnel du projet peut prévoir d’autres financements que la seule subvention attribuée par le Département.

Le collège d'accueil du projet prend à sa charge , sous réserve d’acceptation :
1. les frais éventuels de transport des collégiens vers tous lieux culturels en relation avec le projet ;
2. le coût de la billetterie pour la ou les manifestations à laquelle les collégiens seraient tenus d’assister dans le cadre du projet. Pour ce faire, il est possible de mobiliser les crédits du Pass Culture.
3. Les frais de repas du midi du ou des intervenant(s) dans le cadre d'interventions se déroulant au collège et sur une journée entière.
Pour rappel
Aucune cession de droits ne peut être demandée dans le cadre d’un projet « parcours starter ».
Le collège et l’intervenant artistique déclarent chacun pour leur part être assurés civilement pour l’ensemble des dommages qui pourraient être causés du fait de la mise en œuvre du « parcours starter ».