Conférence performée
Par la création d’un corpus hétérogène de discours politiques, d’œuvres littéraires et de slogans publicitaires, je documente nos manières de consommer notre Terre. Il s’y dessine les enjeux d’une monoculture de l’esprit (Vandana Shiva, 1993) et d’un réductionnisme mécaniste du vivant ainsi que leur mise en perspective permettant d’aborder entre autres le réengagement contemporain de l’économie de subsistance ainsi que les luttes paysannes.
Stéphanie Sagot
Artiste et maîtresse de conférences en art, issue d’une famille d’ostréiculteu.rices, Stéphanie Sagot développe un travail multiforme à portée écologiste et féministe. En liant création, recherche et commissariat d’exposition, elle s’intéresse aux relations entre art et quotidien en les envisageant comme une modalité d’émancipation, voire de résistance. En infiltrant le réel et en abordant les relations que l’être humain entretient avec son milieu, elle investit les sujets de l’agriculture, de l’alimentation ou encore du statut de la femme mis à l’épreuve de l’ultralibéralisme et de l’extractivisme.
Durée 45 minutes
Évènement organisé dans le cadre du workshop de l’ENSA « Dénouer le génie civil » au Maquis, en partenariat avec Zutique Productions, l’Université d’Ottawa et Les ateliers Vortex.
Visuel : Stéphanie Sagot, Carte de Terre – Terre amoureuse, Zone sensible, 2024 / Enoki, aquarelle sur papier, 150 cm x 115 cm.
Gratuit
Au Maquis se situe à 500 mètres de la base nautique et des tennis du Lac Kir