« (…) Les bois calcinés de Breuil, nous les percevons précisément comme des corps noirs que nous appelons les Réincarnés.
Les bois-corps noirs sont dotés d’une puissance chthonienne qui les rattache à la terre, à ses entrailles, à ses abysses. Nous les nommons donc les Réincarnés, car à un point zéro de leur mort G. Breuil assure leur réincarnation selon un processus qui convertit énergétiquement le feu en lumière noire. Ils gardent en eux la marque indélébile du feu et portent la vie et la mort entrelacées dans la dialectique d’une lutte dansée entre destructions et renaissances. Le noir de fumée qui les a calcinés manifeste les esprits du feu et produit leur chromatisme de lumière noire, spiritualisant ainsi la matière. Ils sont des piliers de fumée solidifiée et des colonnes de lumière noire dressées dans le champ coloré des choses qu’ils ponctuent en exprimant la sombre clarté des profondeurs. (…) »
Joël Couve