13 Vitrine est un artist-run-space fondé en 2021 à Renens (CH) par Stefania Carlotti et Margaux Dewarrat. Les deux artistes, colocataires à l’époque, commencent à inviter des artistes de la scène locale et internationale à exposer à l’intérieur d’une vitrine installée dans leur jardin. Devenu itinérant, 13 Vitrine a orchestré des expositions dans des lieux atypiques et variés (sous-sol, cave, jardin, parc, imprimerie, atelier d’artiste et institution muséale). Actuellement, 13 Vitrine est basé dans une vitrine dans le passage souterrain de la place Chauderon, Lausanne (CH).
Stefania Carlotti, *1994, Italie, est une artiste qui vit et travaille entre Lausanne et Berlin.
Margaux Dewarrat, *1993, Suisse, est une artiste et set designer qui vit et travaille entre Lausanne et Paris.
Juri Bizzotto (*1998, Bassano del Grappa, Italie).
Iel vit et travaille actuellement entre Lausanne et Bassano.
Iel a obtenu un Master en Art Visuels à L’ECAL (Lausanne) et précédemment un BA à l’Académie des Beaux-Arts de Venise, département peinture.
Le contexte de la ferme familiale et de la périphérie dont Juri Bizzotto est issu.x a profondément formé et déterminé ses recherches. Iel s’engage à articuler l’agroécologie, l’épistémologie et le transféminisme afin d’aborder et de réfléchir de manière critique les liens entre le corps, le paysage et le langage. Dans son activité artistique, cela se traduit par une pratique multidisciplinaire qui combine le dessin, les accessoires, la musique, la poésie, l’installation et la performance.
Le croisement des perspectives (corps/paysage/langage) vise à développer une pratique anticapitaliste et anticolonialiste, en se détachant d’une épistémologie stable et immuable, afin d’inclure la multiplicité qui participe et façonne une réalité en constante évolution, en générant ainsi des ponts entre les « cosmovisions ». Iel a récemment participé à des expositions et des performances live, notamment au CALM, Lausanne (avril 2024) ; à l’Espace TOPIC, Genève (novembre 2023) ; au Consortium, Dijon (octobre 2023) ; à Forde art Scape, Genève (septembre 2023) ; à 100 ORTI, Vicenza (septembre 2023). Ils ont participé à diverses résidences, notamment au CENTQUATRE, Paris (février 2024) ; SOMA Summer, Mexique (juillet 2022) ; BASE Milano (avril 2022).
Sofia Salazar Rosales (*1999, Quito, Equateur)
Elle vit et travaille entre Paris (France) et Amsterdam (Pays-Bas) où elle participe actuellement à la résidence de deux ans De Ateliers.
Elle a obtenu un master à l’ENSBA Paris et un Bachelor of Fine Arts de l’ENSBA Lyon.
Le travail de Salazar Rosales se développe à partir d’une phrase qu’elle a écrite : « Hay cuerpos cansados por el viaje que buscan enraizarse » (Il y a des corps fatigués par le voyage qui cherchent à s’enraciner). Elle s’intéresse à la manière dont les objets ont le potentiel de montrer des contextes sociaux, politiques et économiques, spécifiquement liés au déplacement d’êtres humains, de biens et d’autres objets. Parmi une sélection des expositions récentes : 2024 – The Desire to Dance with Someone Who Is Not Here, ChertLüdde, Berlin ; Yo no sé si tenga amor la eternidad, Pero allá, tal como aquí, En la boca llevarás, Sabor a mí, Alice Amati Gallery, London ; Nobody is a stranger, Curated by Armelle Leturcq, No Name, Paris ; Radicar Raði’kaɾ, Curated by Margaux Knight, Poush, Aubervillier ; 100% L’EXPO, La Villette, Paris ; Des lignes de désir, Palais des Beaux-Arts, Paris ; 2023 – Tal vez la urgencia del arribo extienda mi lenguaje (Maybe the urgency of arrival will extend my language), School of Fine Arts of Paris, ENSBA Paris ; Mantengo la urgencia de reconciliar (Holding the urge to reconcile), Curated by Juan Felipe Paredes, Juniin, Guayaquil ; My Demons My Angels, ChertLüdde, Berlin; 2022 – Hay cuerpos cansados por el viaje que buscan enraizarse (There are bodies tired from the journey seeking to root), Bungalow/ChertLüdde, Berlin.
Le travail de Sofia Salazar Rosales sera présenté en 2024 à la Biennale de Lyon.
Visuel par Lucie-Lune Clause