Finissage le 14 novembre à partir de 20h-21h Club Yaourt / 21h-23h DJ set de 21 Mesures
Æther Laser invite les jeunes artistes diplômé•es de l’École nationale supérieure d’art et de design de la ville de Dijon à présenter leur mémoire à l’occasion d’une manifestation dédiée à la recherche en art et en design contemporain. L’association dévoile, à travers ce projet, ce qui gît à l’orée de la création plastique. Comme creusant un sillon, l’artiste gratte sur les pages blanches, coupe les mots et cherche entre les lignes pour que l’œil, enfin, suive. Iel suit les traces, les déchiffre, cueille les idées de ce qui advient en amont des formes. L’événement invite ainsi le public à s’emparer de l’intimité politique de chacun•e pour saisir l’ensemble des idées qui poussent les artistes présent•es à passer de l’écriture aux formes.
Le collectif Æther laser est né d’une rencontre entre cinq artistes plasticiens en un territoire commun, celui de l’art multimédia et numérique : Claire Arquevaux, Julie Carré, Théo Chikhi, Maëva Ferreira Da Costa et Matice Follis. L’association vise à mettre en avant la jeune création de Bourgogne Franche-Comté ayant une sensibilité pour l’art numérique.
Oscillantes entre vidéo, installation, sculpture et photographie, leurs pièces explorent notre utilisation des nouvelles technologies dans une élaboration protéiforme. Du jeu vidéo à l’observation microscopique en passant par le réseau social, l’usage du numérique nous permet de porter un regard critique sur l’environnement technologique qui se rêve parfaitement rigoureux mais qui comprend, malgré tout, son lot d’écueils impactant notre rapport au temps, à l’espace, à l’imaginaire et au vivant.
À travers des installations qui posent la question de la présence derrière l’écran, et de la physicalité ambiguë des individus, le collectif Æther Laser invite à parcourir un ensemble d’oeuvres qui recèlent les espaces immenses et cachés du monde numérique. Des immeubles hors de portée semblent habités, une montagne est transportée, une pincée de sel se cache dans la salle. Le toucher est appelé à travers une application de rencontre, tandis qu’une sculpture se plaît à imiter la chair, et devient paradoxalement, par son absence, la seule présence humaine dans la pièce.