Visite commentée de l’exposition EMPIRE
« Les installations discrètes d’Andréa Sparta réunissent des objets banals que chacun peut reconnaître et dont la noblesse se soustrait habituellement à notre regard. Le choix des éléments s’établit de manière non hiérarchique, soigneuse et attentive dans une relation à la domesticité, comme se composerait une nature morte. L’infra- ordinaire cher à Georges Perec devient palpable, presque mesurable : « Ce qui se passe vraiment, ce que nous vivons, le reste, tout le reste, où est-il ? Ce qui se passe
chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? »
Maëlle Dault.