La pratique d'Helen Sear se concentre sur la coexistence des environnements humains, animaux et naturels et s'enracine dans un intérêt pour le réalisme magique, le surréalisme et l'art conceptuel.

Sa pratique s'est imposée à la fin des années 1980, lorsqu'elle travaillait principalement avec des installations mixtes, des performances et des vidéos.  Ses travaux photographiques ont été largement diffusés lors de l'exposition du British Council en 1991, « De-Composition : Constructed Photography in Britain », qui a fait l'objet d'une vaste tournée en Amérique latine et en Europe de l'Est.

La photographie reste un sujet et un médium central dans son travail, qui remet souvent en question la domination de l'œil et la perspective à point fixe associée à l'objectif de l'appareil photo, et explore le potentiel de l'œuvre d'art pour activer et susciter des sentiments.
Helen Sear a été la première femme à représenter le Pays de Galles avec une exposition solo à la 56e Biennale de Venise en 2015, présentant une série de nouvelles œuvres, «… le reste est de la fumée ». Son œuvre vidéo la plus ambitieuse à ce jour, « wahaha biota », a été présentée au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Suisse en 2018 / 2019.  Deux œuvres majeures ont été acquises par la Hyman Collection en 2020, et par la UK Government Art Collection en 2022.