Il dit de sa pratique qu’elle est « de l’ordre du bricolage ». Comme pour un jeu de Lego géant, Vincent Ganivet assemble et superpose des parpaings, des briques, entre autres objets peu maniables, détournant en virtuose les codes du BTP. C’est que le quadragénaire a longtemps travaillé sur des chantiers : il en garde une obsession pour les matériaux lourds et bruts. Avec cette encombrante matière première, Vincent Ganivet élève des arches, des courbes et des coupoles qui évoquent, par moments, des squelettes de cathédrales romanes.
Lui cite volontiers Antoni Gaudi : l’artiste emprunte à l’architecte catalan la « technique de la chaînette », ou comment faire tenir debout un arc de béton sans qu’il ne s’écroule. « Systèmes plus que sculptures, mes productions se déploient d’abord à ma propre surprise » énonce-t-il encore. Le spectateur, lui aussi, se laissera aisément surprendre par cette étonnante légèreté qui sourd de ses œuvres : monumental, son travail n’est pour autant jamais exempt de grâce.
Dernières expositions
2022
Col. - «CosmicomiX», ArtCade, Marseille (13)
2021
Solo – « Vincent Ganivet », L’Ilot Sauvage, Niort (79)
Col. - « La suite », Fondation Prao, Buenos Aeres (ARG)
Col. - « Avalanche », Pal Project, Paris (75)
Col. - « GR2021 », Abbaye de Charroux (86)
2020
Solo - « Gros œuvre », le Volume, Vern-sur-Seiche (35)
Col. - « Milléniales », Frac Aquitaine - MECA, Bordeaux (33)
Col. - « Glass und concrete », MARTA – Herford (DE)
Formation
2001 – École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris (75)
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