Entre conservation et permanence, effacement et transformation mêlés, mon travail convoque dans une pensée du temps qui ne me quitte pas, le lien dialectiquement noué de la vie dans la mort, d’une promesse de l’œuvre à venir.
Au travers d’installation, de sculpture, de photographie, le corps s’efface comme empreinte d’une matrice, comme suaire, comme fantôme d’air et de terre, comme des ectoplasmes de formes absentes. Les œuvres dépeignent la disparition et la présentifient, révèlent une dimension de spectralité, s’emparent de la question du cycle et de la survivance : tentative toujours urgente d’une fabrique poétique du vivant.
Mon année passée dans l’immensité des territoires australiens (2023) m’amène à prolonger et reprendre ces questionnements abordés il y a plusieurs années dans mon travail autour du végétal et de sa temporalité de croissance : la figure des arbres (et ses racines au sens polysémique) et de la faune entrent en conversation dans un espace onirique et protégé.
Dernières expositions
2023
Col. – « Migration(s) », Biennale d’art sacré contemporain, Autun (71)
Formation
2017 - Université Bordeaux Montaigne (33) - doctorat art plastique et science de l'art.
1997 - École des Beaux-Arts de Bordeaux (33) - DNSEP art.
- Visite d’atelier sur rendez-vous
- Intervention en et hors milieu scolaire
- Produit pour des lieux / régie
- Autrice de textes critiques pour d'autres artistes